mardi 6 septembre 2016

Donneurs de leçon !!!

Naïfs que nous sommes, nous pensions, ayant reçu une "invitation" à rencontrer Monsieur le Maire, la Direction Générale et le Directeur des Ressources Humaines durant le préavis de grève pour le 5 septembre, que nous allions discuter des revendications du personnel.

Que nenni !

Nous avons subi les foudres de ces messieurs-dames !

Honte à nous de n'avoir pas salué comme il se devait (pour eux) la disparition du DGS.

Summum  de l'impertinence, nous avons eu l'outrecuidance de déposer un préavis de grève (mouvement annoncé depuis début juillet), alors même que ses obsèques n'avaient pas eu lieu.

Monsieur le maire lui-même, par un message d'une indélicatesse rare (suivi quelques heures plus tard par un message  annonçant une "bonne nouvelle" : la remise en marche de l'éclairage des parkings souterrains!), affirmait le 16 aout que le service public devait être préservé.

Sur ce point, nous sommes d'accord.

Le sens de notre action, outre la défense de nos conditions de travail, est la sauvegarde du service public.

Que dire de ce drame. Qu'il est immensément douloureux pour la famille et les proches d'un homme. Nous exprimer sur la disparition d'un DGS dont nous avons combattu les mesures et la façon de les mettre en œuvre durant 2 ans, eut été pour nous, hypocrite et indécent.
Nous avons préféré le silence.

Force est de constater que, jusque dans la mort on ne réserve pas le même traitement aux nobles et aux gueux : qui se souvient de la moindre minute de silence organisée dans le hall de la mairie, lors de la disparition de notre collègue des espaces verts ou de la collègue de l'état civil, pourtant eux aussi en activité.

Comme l'écrivait Monsieur de la Fontaine : "Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendent blanc ou noir".

Nous n'avons pas eu le droit à la parole lors de cette "réunion" afin d'expliquer notre position.

Oui, nous avons quitté la salle... Mais après que vous l'ayez fait vous même, Monsieur le Maire, au bout de 3 mn.

Non, Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, nous ne refusons pas le dialogue social (comme vous nous l'avez reproché lorsque nous sortions).

Nous refusons les leçons de morale que vous nous dispensez.

Le syndicat CGT des Territoriaux d'Argenteuil

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